>> Banerjee, Duflo & Kremer (14/10/2019). L’attribution du « Prix de la banque de Suède en économie en mémoire d’Alfred Nobel » (Sveriges Riksbank Prize in Economic Sciences in Memory of Alfred Nobel 2019) à Abhijit Banerjee, Esther Duflo et Michael Kremer rappelle que la méthode de l’expérimentation par essais aléatoires est désormais bien établie dans la boîte à outils des économistes.
Pour mieux connaître les applications et les limites de cette méthode, les difficultés de sa mise en pratique, la Revue de la régulation signale deux de ses articles :
Agnès LABROUSSE (2010) « Nouvelle économie du développement et essais cliniques randomisés : une mise en perspective d’un outil de preuve et de gouvernement », Revue de la régulation, n°2010-01, DOI : 10.4000/regulation.7818.
Arthur JATTEAU (2017) « Faire preuve par le chiffre ? Le cas des expérimentations aléatoires en économie » , Revue de la régulation, n°2017-01.
Ces articles peuvent être utilement complétés par :
Agnès LABROUSSE et Philippe ZAMORA (2013) « Expérimentations de terrain et politiques publiques du travail et de l’emploi. Apports récents et mises en perspective », Travail & Emploi, n°135, pp.5-13.
Arthur JATTEAU (2019) « Les essais contrôlés randomisés. Une comparaison entre la médecine et l’économie », Philosophia Scientiæ, n°23-2.
Agnès LABROUSSE et Arthur JATTEAU (2019) « Les 10 limites de la méthode Duflo », Alternatives Economiques, 14/10/2019.
La Revue de la Régulation avait aussi discuté les travaux d’un précédent lauréat de ce prix de la Banque de Suède :
Jean-Michel SERVET (2017) « Chassez l’econ par la porte, il revient par la fenêtre ! À propos de l’ouvrage de Richard H. Thaler, Misbehaving. The Making of Behavioural Economics », Revue de la régulation, n°2017-01.
Le principe de ce prix, souvent présenté à tort comme un « prix Nobel » [Dostaler : 2005], est de plus en plus contesté, mais c’est un autre débat…
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